Tuesday, 19 March 2024

4 jours de Ski de Rando en Ubaye

Finalement, nous étions six, destination Ubaye et Le Refuge de Maljasset (FFCAM) pour 4 jours de ski de rando, Christian, Erik, Hervé, les deux Nicos (P & D) et moi Paul.

Avec une prévision météorologique favorable, un BERA de 2 après les dernières chutes de neige et un programme de ski très attrayant, nous arrivâmes au parking à Maljasset prêt pour un bon weekend de ski.

Christian a proposé la Pointe Basse de Mary pour le premier jour, un sommet classique de Malajasset, mais une sortie qui nous permettre voir les conditions nous-mêmes.  Dessous un ciel bleu et sur un manteau de la neige blanc nous avons atteint le sommet (3126m) par la face ouest.  Nous avons opté pour la descente côté N-O où nous avons trouvé la neige poudreuse dans l’ombre mais déjà un peu croûte au soleil. Une descente magnifique, bonne récompense pour les deux heures et demi en route et un peu plus en montant. En bas, dans les mélèzes la neige était un peu molle, et avec les gros escargots qui nous suivent nous avons atteint le bas de vallée et le refuge.


Le refuge CAF de Maljasset est très confortable et après nous avons déchargé nos affaires nous avons détendu avec une douche chaude et une bière fraîche.

Le deuxième jour, c’était parti pour le Pic Nord de la Fonct Sanct par le couloir sud (Couloir de Banane). On s’est garé juste dessous le petit hameau de La Barge et avec la bonne direction de Nico P nous avons atteint le vallon de Panestrel sans trop de difficulté. De là, le grand couloir était en pleine vue et nous avons tissé autour l’impressionnant coulées d’attendre sa base. 

Nous l’avons monté le premier part en ski, ou Christian a essayé de faire l’ascension plus facile avec « Les ailes » de son airbag 😊 Premier leçon avec un airbag .. Toujours faire attention quand tu enlèves ton sac à dos, deuxième leçon, apprendre comment dégonfler l’airbag.. Heureusement après quelques essais et l’aide de YouTube (même ici dans un paysage sauvage on peut accéder le monde de 4G !) il a réussi de remballer le ballon rouge !

Les ailes de Christian!

Avec encore 400m au sommet nous avons mis les crampons. Nico a fait une bonne trace, pas facile dans la neige molle et finalement nous avons atteint la fin de couloir, mais encore 100m au somment, en ski et crampons. 

La sortie du couloir de banane

Du sommet la vue est magnifique et une bonne récompense pour la montée longue et dur. Sur le premier virage de la descente Nico a cassé sa chaussure de ski, heureusement avec une sangle et le scotch il a été capable de continuer. 

La réparation des chaussures!

La descente de là… ooffff… la neige était comme un banane qui est passé cinq jours dans un sac à dos.. Molle, molle, molle, pénible de skier mais toujours impressionnant.

Le Couloir de Banane

Jour 3 et sur la carte aujourd’hui le couloir Nérot Vernet, mais avec des renseignements des autres il ne passe pas… donc nous avons prévu un tour exploratoire autour les Aiguilles Large et Pierre André. Et quel tour, d’abord on est monté vers les lacs de Marinet et puis La Selle du Brec, pt 3061m à côté de Le Brec De Homme. Encore une vue impressionnante, mais un vent frais nous avons enlève les peaux rapidement et redescendant dans la neige sans traces et légers vers les lacs. De là, on est remontée vers le nord et le Pas de Nord de Chillol et L’Aiguille Large (pour les trois qui on choisi un petit sommet plutôt que le grignotage !).  

La Selle du Brec (3061m)

Nico P a eu une surprise pour nous, un petit couloir qui descend vers le Col de Miejour. On a mis les crampons d’atteindre le couloir et nous étions récompensé avec une belle descente, plutôt raide mais très agréable.  Une super journée.

Aiguille de Pierre André

Le Couloir de Nico P!

Pour le 4e jour, nous étions 4, Hervé est parti pour les vacances au soleil, Erik pour les repos de ses jambes ! On hésite sur l’itinéraire de jour… mais finalement, pour l’anniversaire de Christian, destination Vallon de son nom 😊 Nous sommes remontées vers le Point de Base Mary, mais cette fois descendu par le vallon S-E. Là où, on a trouvé une descente sans trace et dans la neige assez légère dans les combes. Assez loin du refuge, le vallon de Chabriere a l’air sauvage et tranquille. Du plan on est remontée vers le Tète de Grandin (3155m), les derniers 200m était une bataille contre  un  vent qui soufflait de plus en plus fort, et un pente dur qui a fait les couteaux obligatoire.

Chritian dans le vallon de son nom!

La descente côté nord par “Le Couloir” (son nom sur la carte IGN) était une belle fin d’un bon week-end. Un petit snacking a la bergerie avant de tisser entre les mélèzes et la dernière 3km à plat de Plan de Parouart ou Erik nous attend avec le minibus. Un petit rafraîchissement au refuge et le retour vers le Buech-Dévoluy !

Merci encore à Christian pour son organisation et a toute la bonne équipe pour une ambiance très convivial et agréable. 

  

Pic Nord de La Font Sancte (3275m)
 


Wednesday, 19 May 2021

L’ascension (du Ventoux) pour l’Ascension..

Le 13e Mai est la fête de l’Ascension et on avait l’idée de célébrer ce jour avec une ascension nous-mêmes…. du Mont Ventoux. Le Géant de Provence, le Mont Ventoux est bien connu par des cyclistes autour du monde entier, mais de plus en plus avec les coureurs. De la vallée du Toulerenc la face nord du Ventoux est impressionnante, vraiment raide avec un sommet qui semble presque imprenable. Après nos aventures à Jarjatte, Kate a encore invité les femmes de faire cette montée, avec un peu de persuasion et un sous-estimation de la distance et le dénivelé de ce défi elles sont une groupe de 4. Pour moi, j’ai planifiée une boucle un peu plus longue que Kate et j’espère que je les aurais rencontré plus tard pendant la journée. 

Donc, j’ai commencé au-dessous de Brantes, l’un des nombreux « plus beaux villages de La France » dans cette vallée et je tisse les petites rues, très tranquilles dans la lumière du matin. Je traverse le Col de Fontaube, de là le sommet du Ventoux est bien visible mais semble plus inaccessible que jamais. Je descends vers Saint-Leger où je commence la longue ascension du Ventoux. En même-temps, les filles sont montés par un autre chemin qui part directement de la vallée. 

Au Mont Serein, la jonction des deux sentiers, j’arrive avant les filles et donc malheureusement je ne les vois pas. Du Mont Serein, la montée est plus intéressante, plus ouverte, plus technique, plus raide et je peux voir la mythique station météorologique mais son fameuse pylône rouge et blanc semble encore loin. Je traverse la route où je vois un ou deux cyclistes qui ont bravé le froid mais aujourd’hui il y a plus des gens à pied qu’en vélo. Finalement, j’atteins le sommet et ooofff c’est froid, bien gelé par le Mistral, le fameuse vent du nord qui souffle fort et froid. C’est pour ça je n’attends pas au sommet, heureusement c’est Kate qui a la motivation de prendre les bonnes photos ! 

Moi, je descends vers Savoillan, une des plus beaux villages de La France (encore). La descente est long, les nombreuses « switchbacks » qui semblent sans fin, mais finalement j’arrive et je prends une petite pause avant les derniers kilomètres sur le joli GR qui traverse vers Brantes.



Pour Kate, c’était la plus longue course qu’elle a fait, et les filles ont bravé le froid et la fatigue et ont fait une belle boucle en haut avant la descente vers la vallée. 30km et 1600m +D, c’est vraiment impressionnante.

Vous pouvez regarder mon trace ici sur FATMAP et STRAVA.


Wednesday, 12 May 2021

Un jour de Trail dans le Vallon de La Jarjatte.

Normalement, on aurait dû accueillir les premiers clients de la saison à Serre Des Ormes, mais ce n’est pas le cas c’est année, il sera une saison encore perturbée à cause de la pandémie. Donc, on va bien profiter de notre libre temps, on a déjà peint la maison, nettoyé la piscine, fait le jardinage et bien sûr on a essayé des nouveaux recettes, et on attend nos clients avec impatience. 

La Jarjatte
Avec une météo qui a annoncé un week-end bien ensoleillé avant une semaine orageuse, on a décidé de passer un jour dans la montagne. À cause d’une opération canal carpien, Kate ne peut pas faire du vélo en ce moment donc on a fait du trail autour de La Jaratte et Lus-la Croix Haute.

Descendent du Lac du Lauzon

Kate a invité les filles, Geraldine et Maryanna , qui sont toujours enthousiaste. Moi, je suis content de partir « solo » et chercher la solidarité dans les montagnes 😊 On a laissé la voiture au parking et on a commencé ensemble vers le Lac du Lauzon, après quelques moments je laisse les filles et le bavardage. La montée au Lac est raide mais ce n’est pas longtemps avant que je atteigne le petit lac, mais pas un lac d’eau plutôt de la neige ! Quelle ambiance.. au-dessous les grand falaises de la Tête de Lauzon qui m’entoure et les fleurs avec les couleurs vives qui contraste bien contre le manteaux blanc de la neige. 

Les fleurs du printemps
Du Lac, je monte encore un petit peu jusqu’au col et puis je descend vers le Col de la Croix, normalement populaire avec les randonneurs qui montent directement de la Jarjatte, mais il est encore tôt et j’ai les pâturages vertes tout seul. De là, la crête du Montagne de Paille et magnifique, une féerique des fleurs et une belle vue sur des sommets encore enneigés, et sans trop de difficulté. J’atteins le Pointe de Feuillette (1882m), pour moi le mi-chemin de la boucle, d’ici les filles vont faire la descente plus raide vers le Col de Priau. Je continue vers la Montagne de Jarjène et descend le vallon des Amayères, un champ de rêves, une ambiance tranquille et une descente pas trop raide donc je peux l’apprécier. 
Les fleurs et Le Grand Ferrand

Du petit hameau des Amayères, je traverse avant une dernière montée.. Le Pic d’Aigle. L’ascension était raide et bien cachée dans la forêt, il y n’a pas de vue pour me divertir de la fatigue dans les jambes. Finalement j’atteins le sommet et je suis bien compensée pour mes efforts avec une vue impressionnante sur le vallon dessous et de la crête où j’ai déjà passé. Je cherche bien pour les filles mais, je ne peux pas les voir, peut-être elles sont déjà descendues ? 

Le Grand Ferrand

D’ici, la descente vers le Col de Priau est facile, idéal pour les jambes épuisés. Au Col, Il n’y a pas des traces des filles donc je continue vers le parking, heureusement pas loin. Je ne dois pas attendre trop longtemps avant que les filles arrivent, comme moi très content après un jour magnifique dans ce beau coin.

Le Vallon de La Jarjatte

Le parcours est sur Strava  et FATMAP .




Thursday, 26 March 2020

Une grande boucle en Vélo avant "Covid-Lockdown."


À cause du virus “Covid-19 », c’est la fin prémature de la saison d’hiver aux montagnes. Mais je dois continuer pratiquer ma langue Français et avec plus de temps peut-être je peux en profiter ! Donc dans cette édition de mon blog, je vais raconter une petite aventure, pas aux  montagnes mais en vélo.. notre première « 100 miler » pour l’année. Avant qu’on parle de confinement et #restezchezvous.


C’est toujours Kate qui a plus de motivation de faire un boucle long pendant le printemps mais Kate m’inspire. Donc, on planifie notre parcours ensemble, normalement nous aimons aller à la montagnes mais on cherche un boucle sans trop de dénivelé, pas loin de chez nous, mais pas l’un de nos boucles habituels qu’on fait pendant l’été.



Avec un nouveau parcours bien planifié et enregistré sur nos Garmins on part de Buis-Les-Baronnies a bonne heure sous les premières rayons du jour. On commence de monter le Col d’Ey dessous des grandes falaises, normalement fréquenté par des grimpeurs mais il y a personne là aujourd’hui. C’est le premier fois nous sommes montée le côté-sud et on atteint le col sans trop de difficulté avant de descendre jusqu’à Ste-Jalle, un vieux village dans le cœur du Baronnies-Provençal et bien connu pour le vin « Rieu Frais » que nous buvons avec nos clients chez nous.

Du petit village on roule direction nord-ouest envers un territoire inconnu par nous. Notre premier site-touristique pour de la journée était les Gorges de Trente Pas que j’ai vu sur la carte avant le départ. On atteint les Gorges par une petite route qui monte jusqu’au hameau d’ Eyrol, c’était un paysage très beau et nous avons l’impression d’être loin des tous.


Malheureusement, les Gorges ne sont pas très impressionnante, peut-être nous sommes trop privilégié d’habiter près des Gorges de La Méouge !  Après le Col de Sausse est le paysage est encore sauvage, personne là sauf les habitants des petits hameaux qu’on passe…c’était tranquille. Bonne pour un moment de réflexion qu’on cherche de temps en temps (mais peut-être pas à cause de le confinement !)



Finalement on atteint le Col de Vesc, pas remarquable, mais c’est le dernier grand ascension du parcours et de là, nous tournons vers le sud. C’est toujours un bon moment sur un grand boucle quand on atteint le point le plus loin du départ et on a la bonne sensation qu’on est en retour ! Mais, aujourd’hui le change de nos direction est bien marquée par un vent dans le dos et une route plate et droite, nos moyen vitesse saute avec nos esprits.



On travers les petits vieux villages de Taulignan, Grignan et Grillon, et des nombreux bâtiments historiques et toujours sans touristes dans l’air frais du Mars. C’est une région aussi bien connu pour le vin, peut-être nous ne sommes pas des connaisseurs du pinot noir ou gris mais on connait bien les petits routes entre les beaux villages ! Pas des temps pour gouter le sang de la région on continue jusqu’au Vaison de La Romaine. Un village encore historique et beaucoup visitées par les touristes. C’était aussi le site d’une tragique inondation en 1992 faisant 37 morts et 4 disparus on peut voir les conséquences traumatises dans cette vidéo.



On a  parlé de cette histoire recémente et depuis lors j’ai toujours voulu y aller. Aujourd’hui on profite du beau soleil et savoure un Coca sur la place. Après cette petite pause on trouve la motivation de monter les petites rues raides qui nous amène au village historique. Pourquoi, sont les plus beaux villages sont toujours en haut ? Dans un pays renommé pour le cyclisme ce n’est pas facile à visiter les plus beaux sites en 2 roues !

Mais, l’effort à la fin de la journée longue est bien récompensée et on explore les historique bâtiments et petits boutiques (d’accord, pas moi !) sur les rues pavés  qui les entoure.
De Vaison, c’est seulement 20km à Buis… on veut atteint 100 miles, mais les kilomètres passe plus vite que les miles! Mais il y a une piqûre dans la queue (On dit en Anglais « Sting in the Tail » ), j’ai vu sur le carte une petite route qui passe de Faucon, par Propiac vers Buis. Heureusement,  le paysage bien mérité l’effort de monter l’ascension supplémentaire et on découvre une route oubliée.
On finit notre tour avec une descente jusqu’à Buis, et l’effort de la jour est presque oublié quand on atteint le ville. C’est une boucle magnifique, sans montagnes mais une abondance des points culminant.

Vous pouvez trouvez notre itinéraire ici sur Strava.


Thursday, 12 March 2020

Pierre, Pierre, Qu’est-ce-que on fait !!


Après presque un mois du soleil et certainement pas de neige, j’ai déjà préparé un Plan B (sans la neige !)  pour mes amis, Gavin and Alan, qui ont organisé un week-end du ski de rando dans Le Dévoluy avec nous. Mais avec leur bagage ils portent la météo « Anglaise» et la pluie ! Heureusement, je connais bien Le Dévoluy après quelques sorties là et on a activé le plan C… et D !

Donc, Samedi matin on charge la voiture et part Serre Des Ormes dans la pluie. Col de Festre est notre premier choix pour un petit tour d’initiation. Au Col, on sort de la voiture et on test les conditions, après quelques seconds nous sommes dans la voiture encore.. le vent froid n’était pas motivant ! Plan B.. on continue jusqu’au téléphérique de Bure plus protégé que le col… avec la motivation « Anglaise».. on laisse la voiture et on se prépare rapidement avant la motivation disparaisse plus vite que la neige fonde.


On monte dans la forêt et atteint le « Chalet du Vallon d’Âne », pas un Chalet mais une Cabane rustique où on prend un thé anglais, comme les vrais alpinistes que nous ne sommes pas ! Avec le chaleur du thé dans nos veines, on ose le froid encore. On redescend avec difficulté à la cause de la neige lourde. On remonte encore le vallon froid, normalement on descend ce vallon mais aujourd’hui c’est plus sûr que nous faisons un aller / retour. La visibilité apparaît et disparaît mais on continue guidée par les grandes falaises qui entournent ce vallon impressionnante. Finalement on atteint la crête entre les deux vallons et on redescend le vallon content que on a bien profité des mauvaise conditions.


Nous étions trempée quand on est arrivé à La Tourtette, notre Chambre d’hôte pour le weeke-end, on dit en anglais comme un rat noyé ! Philippe, le propriétaire, avait un regard étonné, c’est seulement les anglais qui sort dans ces conditions-là !

La soirée était très jovial, Maryanna et Philippe et leur famille étaient très accueillant. Après quelques gouttes du vin, Alan a raconté a blague célèbre.. Pierre, Pierre.. puis, plus amusent, il l’a raconté en Français pour les jeunes, c’était impressionnante et trop drôle !


Le lendemain, il faisait plus beaun et on a hâte de profiter des beaux conditions.. On retourne à Col de Festre, où on fait une belle boucle. D’abord on traverse sous une grande cascade avant de monter au Vallon des aiguilles. La chaleur était incroyable et avec un bera (risque d’avalanche) plus levée on reste sur les pentes moins rade et reste moins exposée. Le Vallon est un peu plat mais toujours tranquille et il y avait personne dans cette petit coin féérique. Au col je dois casser la petite corniche mais sans trop de difficulté et atteint le col et la vue sur la vallée de Jarjatte.
On a profité des sandwiches délicieux que Maryanna a préparé avant qu’on a descendu. C’était super, pas trop raide mais avec un manteaux de neige fraîche. Kate et Alan bien apprécient les conditions moins exigeant.


Malheureusement, c’était ici où Gavin a commencé de souffre de la grippe, pas le Coronavirus mais il perd son habituel enthousiasme. On a monté encore jusqu’au collet sous le Tète de Merlant avant de retourner à la voiture et un bière bien mérité.

Le lundi, la pluie retourne et on a mangé le petit déjeuner sans trop de motivation mais quand Philippe a appelé Maryanna et dit que il neige a Joue de la Loup, Kate, moi et Alan ont un petit lueur de la motivation de faire quelque chose. Gavin, il a envie d’aller au spa. Avec une risque d’avalanche très élevé on a décidé de faire l’itinéraire d’initiation de ski de rando à Joue de Loup.

Always Skin Up!

On commence de la station de ski, mais le sentier monte dans l’abri de la forêt loin de la frénésies des téléphériques et des téléskis. C’était parfait pour les conditions… mais en haut on atteint un plateau, plus ouvert et sans abri du vent froid. C’est plus comme en Ecosse que le Alpes du Sud mais de temps en temps c’est bon de vivre les mauvaise conditions. Heureusement, ce n’était pas loin des pistes et une petite pause avant de redescendre à la station ou nous avons bien mangé !



C’est un super trois jours de ski de rando avec mes amis, pas les meilleur conditions, mais on peut toujours rire avec Pierre, Pierre, le blague très marrante d’Alan !


Wednesday, 26 February 2020

Séjour de printemps ou l'hiver à Embrun?


Quelle chance… nos voisins qui habitent à Salérans mais travaillent au lycée à Embrun, nous ont offert leur appartement pour les vacances scolaires! Embrun est une petite ville dans les montagnes à peu près de deux heures de chez nous, un peu loin pour un excursion d’un jour mais trop proche pour un séjour plus long! Donc on a décidé d’en profiter et rester là pour deux nuits.
Moi, je suis toujours enthousiaste de faire quelque chose à la montagne, Kate a plus de motivation pour faire du vélo! Donc le mardi Kate a profité du soleil et fait un tour du Lac de Serre-Ponçon alors que je faisais de ski de rando.

Il est deux ans depuis que nous étions a Crevoux quand nous avons fait un petit boucle en ski. Comme toujours j’ai vu une vallée et sommet très attrayant.. Le Petit Parpaillion (2881m) et voilà, c’était mon occasion d’y aller. C’est un itinéraire long et j’ai toujours hâte de commencer un jour dans le montagne donc j’ai parti tôt et j’étais à La Chalp, un petit hameau qui est bien connu pendant l’hiver pour le ski de fond, à 0730.


De là, je monte la vallée sur les pistes de ski de fond. J’adore l’aube dans les montagnes, c’est toujours tranquille et les premiers rayons du soleil éclairant les sommets comme un lit de feu. Après au peu près d’un demi-heure je vois un truc curieux… un module lunaire ! C’est pas toujours on vois les débris spatiaux quand on fait de ski de rando ! Mais en fait c’est un rappel poignant de l’effet du homme sur l’univers. Apparemment pendant le premier alunissage ils ont laissé un sac de poubelle sur la lune, pendant la célébration, ils l’ont oublié ! La petite statue me fait réfléchir de fou de monde.




Après une mémoire de la honte des hommes, je vois le féerique de la nature et je passe la cascade de Razis, couvert de glace et populaire avec les glaciéristes. De là, le chemin mont plus raid dans la forêt avant d’atteint le Vallon des Eyguettes. C’est incroyable, un grand vallon sous un petit manteau de neige fraiche et personne là, sauf moi. Le vallon est long mais pas raid donc je suis content de continuer jusqu’au sommet de Petit Parpaillon. Depuis le sommet on peut voir dans l’Ubaye, l’endroit de nos derniers aventures en ski de rando. Saviez-vous qu’il y a un petit route entre Crevoux et l’Ubaye qui passe le Col de Parpaillion par un tunnel ?  Je veux vraiment prendre cette route en VTT pendant l’été…. Une aventure pour un autre jour 😊


Du sommet je descends un peu et j’atteins le Col de Girabeau, mon idée était monter par le crête jusque à l’arête de la Ratelle. Au col, je rencontre deux randonneurs en raquettes et on parle un peu pendant que je mets mes crampons, ils me demandent si c’est obligatoire porter les crampons, je leurs explique que je ne sais pas si c’est obligatoire mais c’est toujours mieux d’être bien préparer !
La crête était difficile de monter à cause de la neige sans trace et profond mais sans trop de difficulté technique. J’ai la vraie sensation d’alpinisme avec une pente raid sur les deux côtes et une vue magnifique sur le lac de Serre-Ponçon. Finalement j’atteins l’arête et encore deux randonneurs, mais c’est tout.. pas des skieurs, malgré le proximité des pistes et les télésièges de Crevoux. La neige bien soufflé dans le vallon de Pellat était superbe et j’ai décidé je dois monter encore au crête et profiter  du soleil et de la bonne neige.


C’était un jour incroyable, à la voiture je parle avec Kate sur la portable qui est en train de faire un petit repose du vélo. Elle passe aussi un jour mémorable en vélo. Soit deux ski soit deux roues c’est la magie du plein air qui nous donne le plaisir!




Friday, 14 February 2020

Ski de rando transfrontalier dans l'Ubaye.

Il y a deux ans qu’on a passé par le Col de Larche en vélo, depuis lors j’ai toujours voulu y aller pour faire de ski de rando. Le paysage est impressionnant mais les vallées ne sont pas trop raides et j’ai eu l’impression qu’ils sont accessible pour le ski de rando.

Un tour « Transfrontalier » est toujours plus intéressant et j’ai entendu de la vallée « Val Mairia » en Italie, bien connu pour le ski de rando. En voiture c’est plusieurs heures et on doit passer par Cuneo mais à vol d’oiseau (ou ski de rando !) ce n’est pas loin.

Un ski tour transfrontalier.

À cause d’une semaine des vents forts, on a attendu une météo plus favorable avant d’y aller. On est parti de chez nous tôt et on est arrive au petit village de Larche avant 9h. Nous avons voulu faire un petit tour de reconnaissance dans le vallée avant de partir en Italie. J’ai eu l’idée de faire le Tour de Meyna, un classique, mais malheureusement il y n’avait pas assez de la neige et donc on a rapidement fait un « Plan B ».  En lieu on a fait un tour en bas de la vallée par le pistes de ski de fond et on a découvert une très belle vallée s’appelle Le Val Fouranne où on a profité des beaux temps et on a pris un repos et petit pique-nique.

On a profité des pistes de ski de fond dans la vallée.

Le soir nous avons dormi au refuge Larche, convient pour le ski de rando parce que c’est prés de la route mais avec une ambiance de la montagne. Là, nous avons rencontré une groupe qui restent pour la semaine et ont fait plusieurs tours avec un guide.

Le lendemain, on a conduit jusque au Col de Larche, quelques kilomètres du refuge. De là on a monté par une vallée ouverte et pas trop raide dans un magnifique paysage. On a atteint le Col de Ruberent, la frontière Italienne, lorsque on a pris un petit repos quand on a vu un loup ! C’était incroyable…  il était 200m de nous sur un face raid mais il le mont avec aise. Voir un loup dans la montagne et dans son environnement est surement spéciale.

Toujours magnifique.

Après notre rencontre inoubliable, on a continué jusque à Colle de la Scalleta. De là c’était une décente jusque au refuge. Mais le jour était jeun (on peut dire ça en Française ?!!), et j’ai envie de monter le pic Monte Scalleta (2840m). Le vent au col était fort donc il y  n’avait pas le temps pour un discours, pique-nique ou l’hésitation, nous serions y allés ! On enlève les skis, met en place les crampons et avec les piolets on a commencé la montée. Le chemin était bien tracée, la bonne chance parce que je n’ai pas lu le guide sur ce chemin ! Et quelle surprise, après quelque moments on a trouvé un petit trou pour un tunnel dans la falaise. Woooohhhh Incroyable…apparemment c’est une ancienne galerie militaire de la guerre..  on travers le tunnel et sort de l’autre côté!


Ancienne tunnel militaire.
De là on doit monter par un couloir raid, Kate a hésité et j’ai essayé de lui donner le bon encouragement.. doucement on a atteint le sommet. Pour moi, c’était un moment tranquille et spéciale, le vent qui nous avait eu ébouriffé en bas a arrêté, le ciel était hivernal mais une vue claire sur un paysage sauvage.

Monte Scalletta.

Après nous sommes retourné au col, la descente jusqu’au refuge n’était pas facile à cause de la neige dure, mais le terrain n’était pas difficile donc on a trouvé le refuge sans incident. Le Refuge (Rifiguio Viviere) était incroyable, sans doute le meilleur refuge que nous avons trouvé à la montagne. Un sauna, jacuzzi, une chambre en suite, un repas magnifique et le gardian, Fabrizio, très accueillant.


La vallée du Enchiausa... vraiment grandiose.

Le lendemain, on est parti du refuge avec hésitation et on a commencé le retour en France! D’abord on doit passer par le Col d’Enchiausa dessous de Auto Vallanso. C’était encore un magnifique paysage, sauvage et il n’y avait personne là. Après le col on a descendu un peu et on a atteint un joli Bivouac ( Bonelli) près des lacs gelés et on a dégusté notre casse-croûte avant de monter doucement le Col des Monges et la frontière. De là on a atteint le Vallon d’Orrenaye encore et quelle surprise, finalement la neige n’étais pas comme beton ! C’était transformé dans le chaleur du soleil donc on a atteint le voiture sans difficulté.

C’était vraiment un mémorable travers dans les montagnes Franco-Italien. Cette nuit là, nous avons resté encore au refuge de Larche et le lendemain on a fait un petit aller-retour du Col encore mais l’autre côté de la vallée jusque à L’Enclause (2712m). 

L'Enclause (2712m)
Encore du sommet il y avait une vue magnifique et beaucoup des sommets pour un autre jour. Nous serons de retour 😊