Thursday 29 August 2019

Pas les 7, mais les 6 majeurs… ça suffit !

Les 7 majeurs est une épopée cyclo montagnarde de 360km et avec plus de 10000m de dénivelé. Il monte 7 géants des alpes franco-italiennes,  Vars, Agnel, Izoard, Sampeyre, Fauniera, Lombarde et Bonette. Il y a deux ans depuis que j’ai essayé ce défi en 24h, mais sans succès, et j’ai fait 6 cols. Cette année c’était Kate qui voulait faire cette challenge avec sa amie Anne pendant deux jours. Malheureusement, Anne à cause de son travail ne pouvait pas trouver les temps pour le bon entrainement et après une maladie a décidé (sensiblement !) qu’elle ne pouvait pas le faire en 48h, donc c’était moi qui jouait le rôle « domestique ».

Après deux semaines très occupé chez Serre Des Ormes, notre « Cycling Retreat », nous avons gardé une semaine des vacances, sans clients mais sans repos. La veille de notre départ nous avons dormi dans notre mini-bus  sur la route au Col Agnel, pas loin de Fontgillarde.


Nous savions que le jour serait longue, donc nous nous ne sommes pas levés très tôt et esperions pour une bonne nuit de repos. Mais quand nous nous sommes traîné de nos sacs au couchage, il faisait froid, très froid -2degrés et le pare-brise était gelé ! Après le petit-déjeuner nous sommes fait le dernier préparations et c’était parti !


Ce n’était pas trop longue au notre premier défi, Col Agnel, et après un petit heure de monter nous avons atteint la chaleur du soleil qui a levé nos esprits. J’adore les montagnes dans le matin, la tranquillité, le lit du matin sur les sommets ce tout bon pour l’âme. Nous avons atteint le Col (2744m) et on a pris les photos obligatoires avant la descente en Italie et bien sur un petit café Italien, plus fort que le café Français.


Après la longue descente jusque a Sampeyre nous avons commencé de monter le Col Sampeyre, la petite route serpent dans l’ombre de la forêt. En haut c’était plus belle avec des vues des montagnes Italiennes. Puis nous avons descendu jusque en bas de la vallée où nous avons déjeuné avant le col Fauniera. La route était encore petite mais aussi très raide, normalement Kate est toujours « dans la selle », mais même Kate avait raison de se lever et grincer les pédales ! 


En haut c’était magnifique, une vue panoramique et une grande ambiance dans les nuages. Nous avons atteint le col et la statue de Marco Pantini qui regarde tous les cyclistes qui ont pris son route d’entrainement.


Dans la Vallée de la Maira nous avons décidé de chercher un restaurant de manger avant de monter Col de Lombarde. C’était un peu tôt pour les restaurants Italiennes mais l’opportunité pour un petit repos durant que nous avons attendu le repas. Italie est un bon pays de faire un tour en vélo, les repas sont moins cher, mais délicieux, et plus simple que les repas Français qui est trop riche pendant l’effort physique, et le café est toujours plus fort !



Après le bon ravitaillement c’était le Col Lombarde et une moment magique en haut où nous avons traversé le col au-dessous de la pleine lune. L’ambiance était magnifique et j’ai vu un étoile filante pendant la descente. C’était presque minuit quand nous avons atteint Isola et il n’y avait pas des hôtels mais nous avons trouvé un petit abri sur un rondpoint pour le « bike-bivvy » et nous avons dormi un peu avant de recommencer au point de jour le lendemain.


Le premier jour Kate a bien roulé sans trop difficultés, mais le deuxième jour était plus difficile et elle avait besoin d’arrêter quelque fois avant de commencer la montée de Col de La Bonette. Mon but était faire le Col avant le petit-déjeuner en Jausiers. Mais je savais aussi qu’il y a un petit refuge sur la route et j’espérais que nous pouvons pris un café là. Mais, quelle chance… la gardianne était très sympa et elle nous a offert le petit-déjeuner aussi.  Après le petit refuge Kate a trouvé sa forme encore et nous avons bien progresser au Col. 


Au Col on peut monter encore à la Cime, le plus haute route en Europe, bien sûr nous avons dû y aller ! Il y avait beaucoup des touristes en haute qui prenait les photos au ce sommet mythique. Nous avons pris l’obligatoire photo pour le défi et puis à Jausiers pour un deuxième petit-déjeuner ou déjeuner? Après on s’ est levé à 4h c’était une décision difficile, mais pas pour Kate qui avait besoin des frites.. malheureusement nous étions trop tôt et elle n’était pas content de manger un panini !



On penserait que le Col du Vars serait le plus facile, la route est bien connu et le col est le plus bas des sept. Mais le côté sud est raid et malgré le bon temps Kate a lutté au sommet, elle ne pensait que d’un glace et un coca au petit café au col. Elle a bien connu c’était le fin de son défi, elle n’avait pas la motivation pour le Col d’Izoard et était content de faire le six, déjà un défi incroyable.



Donc, après Guillestre nous avons pris la belle route le long du Guil jusque au Château-Queyras et Ville Vielle où Kate a réfléchi aux deux jours en vélo, moi, j’ai cherché le minibus en haut 😊

Les 7 majeurs n’est pas seulement un incroyable défi, c’est aussi un aventure magique en vélo. Les montagnes sont toujours beaux, les montées toujours longues et les descentes parfois plus longues ! C’est difficile de gérer le plage de température, la fatigue et bien sur la nourriture. 

Pour moi, peut-être j’aurais pu finir le défi, mais nous avons commencé ensemble, nous avons roulé ensemble donc nous finissons ensemble. Pas le 7majeurs, mais un incroyable deux jours en (et hors) de selle.



Notre route est en Strava ici, est plus informations sur les7majeurs ici.

Pour un petit repos après votre défi restez à Serre Des Ormes notre « Cycling Retreat » !

Sunday 11 August 2019

Mont Aiguille, le Mont Inaccessible?


La vue sur le Mont Aiguille depuis la route Napoléon entre Gap et Grenoble est vraiment impressionnant. C’est un pic mythique, un pic des légendes desquels je n’en savais pas avant nous l’avons monté. Pendant notre semaine du repos, nous avons fait un petit tour du vélo entre Albertville et Bessans, un aller – retour quand nous avons fait les deux côtes du Cormet du Roseland et le Col d’Iseran. Pendant le voyage à Albertville, Kate m’a demandé quel est le pic grandiose ! J’ai viens de lire un article sur cette montagne, et j’ai déjà décidé que nous devons le monter donc j’ai répondu avec un sourire « Ca, c’est notre défi du vendredi !! ». Après un moment d’hésitation, Kate se convainquait qu’ elle voudrait y aller.


Par chance, pendant cette semaine-là, nous avons diné chez nos amis, Nicolas et Annabelle. Nicolas nous a dit que c’était son aïeul qui a fait la première ascension du Mont Aiguille. Mais il ne savait pas bien l’histoire.

Le Jeudi soir nous avons dormi dans le parking au-dessous la pic dans le but d’éviter toute le monde, parce que c’est un pic populaire pour les gens de Grenoble. Nous nous sommes levés au point du jour. C’était autour une heure et demi au bas de la grande falaise, c’était une belle promenade dans la forêt, mais avec des belles vue sur les autres montagnes du Vercors.



Le Mont Aiguille est bien connu parce que on ne peut pas le monter sans escalader. Après quelque moment nous avons trouvé la voie-normale et nous avons préparé la corde pour l’ascension. L’escalade n’était pas trop difficile (PD) et après autour d’une heure nous avons vu deux cordées au bas de la falaise. Nous étions très content que nous avons commencé très tôt, tout était très tranquille sur la face.

Eventuellement nous avons atteint le plateau en haut, c’est incroyable, comme un pelouse en haut. Maintenant je comprends le légende mythique et la raison que les paysans de la région pensait qu’ il y avait des gens qui habitait en haut. Nous avons passé une bonne heure-là, la vue sur le Vercors et Le Dévoluy était magnifique. Puis nous avons trouvé le petit plaque pour Antoine de Ville qui marque la voie de la descente.


Antoine de Ville était le premier homme qui a fait l’ascension de ce pic. À l’époque, on l’appelait le pic, le Mont Inaccessible, et il y avait des légendes au cause du plateau d’herbes en haute . En France un prince du nom de Charles VIII régnait et quand il faisait un pèlerinage il passa près du Mont Aiguille et remarqua sa forme et prit connaissance des légendes qui circulaient à son propos. Antoine de Ville n’était pas un alpiniste mais un capitaine de Montelimar et commandait une troupe de 50 hommes d’arme. Il parle de « subtils engins » qu’il utilisa ainsi que « demi-lieue d’échelles » qu’il fit préparer dans de but ! Peut-être c’était un véritable échafaudage contre la paroi de 250m qu’il en a utilisé ! L’histoire complété est ici.

Sur la descente nous avons rencontré une famille de Grenoble qui passait le nuit en haut. C’est vraiment un belle endroit à dormir au-dessous des étoiles. La descente passait bien avec des petit rappels. Le dernier rappel était vraiment impressionnant, longueur de 45m (heureusement nous avons des cordes de 50m !), mais quand on ne pourrait pas voir la fin de la corde c’était un peu déconcertant, et nous avons lu la description un fois encore ! La fin de la rappel était très aérien et nous apportait dans une grotte.



Au minibus nous avons bu un tas du thé, comme les vrai alpinistes anglais ! Maintenant quand nous prenons la route en Grenoble nous pouvons dit que nous avons monté cette « Mont Inaccessible ».